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Bref, c'est un film M.Night Shyamalan   


(d'ailleurs, son nom n'apparaissait même pas dans la bande-annonce, preuve que même les studios préfèrent que personne ne soit au courant, tant ce réalisateur est synonyme de SF finie à la truelle)

kiko a écrit:

mon frère a déclaré forfait au bout d'un quart d'heure: trop de will Smith...( rôle qu'on aurait pu facilement attribuer à tom cruise, tant on ne voit qu'eux- will et jaden - à l'écran). même les décors sont relégués au "second plan"...

En même temps, c'est logique qu'on ne voit qu'eux, puisque, à priori, ils sont les seuls humains sur Terre, non ?
Enfin, je dis ça, mais je n'ai pas vu le film, vu que j'avais vu venir de loin l'ennui monumental que doit se trainer ce métrage.

Pour ce qui concerne l'allusion à Tom Cruise, je pense que tu fais référence à Oblivion, dont le thème (Terre dévastée, laissée quasi-désertique) ressemble un peu à After Earth. Sauf que, pour moi, la ressemblance s'arrête là.
Alors, bon, non, je n'ai pas vu After Earth, mais j'ai maté Oblivion et je peux dire qu'on est loin de ne voir que Cruise tout du long. D'abord, il partage l'affiche avec Morgan Freeman (Je trouve d'ailleurs que communiquer sur la présence de ce dernier était une erreur car il enlève une bonne partie de l'effet de surprise, dans la 1ère partie du film). Il y a aussi Olga Kurylenko et Andrea Riseborough, qui jouent, toutes les deux, très bien leurs partitions, dans le film.

Comme je l'ai dit, je ne connais pas l'histoire d'After Earth, mais je peux dire que celle d'Oblivion, si elle apparaît assez classique, au début, tend à s'étoffer, par la suite, jusqu'à ce passage où on comprend que les choses ne sont pas du tout ce que Harper - le perso joué par Cruise - croyait qu'elles étaient.

Alors, certes, Oblivion n'est pas le meilleur film de SF de 2013, ni même de ces 10 ou 15 dernières années, mais il fait partie de mes préférés, parmi ceux que j'ai découverts, l'année dernière. D'ailleurs, de Tom Cruise (ou plutôt avec lui), j'ai presque préféré Jack Reacher, qui est sorti quelques mois avant. Un bon polar, à l'ancienne, sans fioritures, efficace, dans lequel Cruise nous fait ressortir John Duvall de sa retraite, histoire que ce dernier vanne un peu son personnage d'ex-flic militaire dur-à-cuire.

Enfin, tout ça pour dire que les 2 métrages de Cruise, en 2013, s'ils sont loin d'avoir remporté un énorme succès au box-office, méritent tout de même d'être vus et appréciés.

Fab.H.Mace a écrit:

je peux dire qu'on est loin de ne voir que Cruise tout du long. D'abord, il partage l'affiche avec Morgan Freeman

Normal, Cruise tout seul sur une affiche ca s'appelle un timbre   

Fab, pour info, non je ne faisais pas allusion à Oblivion , que je n'ai pas vu d'ailleurs, mais que je dois mater.
j'avais plus en tête certains films de cruise ou il en fait trop, qu'il est omniprésent à l'écran, qu'il est indestructible etc etc...

Ash, c'est vrai night shyamalan est en grosse perte de vitesse ces dernières années.
c'est con, un gars avec du talent, qui a su fédérer autour de thèmes qui nous sont chers, SF, surnaturel, mythe du surhomme, etc,  faudrait qu'il soit plus inspiré sur ses prochaines réalisations, il est en train de perdre son public.


dans un tout autre genre j'ai maté world war Z et j'ai trouvé ça bien foutu. je craignais un peu que Brad PITT en fasse trop, mais non, bien au contraire, ça passe super bien. c'est rapide, bien joué, bien filmé, ça en fait pas des caisses.
le 2 eme écueil, à mon sens, c'était le film de genre ou on tomberait dans la surenchère du côté zombies, et non, encore une fois on évite la facilité.
un bon divertissement.

J'me tâtais de le voir au ciné mais j'ai bien fait. C'est pas une daube, c'est juste pas ce à quoi je m'attendais. Sous prétexte de magie, tape à l'oeil c'est en fait une banale course poursuite.
Le dernier truc de magie que j'ai vu était Prestige, c'est dire si on est loin. Tout est assez bancal voir foireux. A commencer par la distribution. A part Woody Harrelson qui fait du Woody Harrelson, c'est pas dans ce film qu'on risque d'être époustouflé par une interprétation.
L'affiche nous laisse croire à un rat pack mais c'est surtout la fête à Mark Ruffalo.
J'ai été très gêné par l'effet Michael Bay que nous a fait Leterrier. Que des mouvements de caméra non stop inutile et nauséeux. Faudra vraiment qu'un mec qui étudie le cinéma m'explique comment on peut abuser de cet effet travelling à la con sur tous les plans.
Y'a seulement la scène de course poursuite qu'on retiendra sinon y'a absolument rien à retenir.
Autre fait très gênant, pourquoi tous les mecs qui sortent de l'écurie Besson sont obligés de transformer les forces de l'ordre en gros couillon complètement débile ? Depuis les Taxi c'est récurrent chez ces gars.
Des effets qui tombent à plat tant on sait très bien qu'il y a 15 tiroirs, le dénouement est carrément tiré par les cheveux qu'on se demande si on vient pas de perdre 2h de sa vie.


Celui là j'y attendais vraiment rien, je savais que j'allais voir un vrai film crétin complètement écervelé. Et bah pendant les 2/3 du film j'étais très agréablement surpris. J'le matais avec un plaisir coupable. Même les punchlines clichés passent. Emmerich a très bien potassé son Die Hard/Rock/24. C'est clairement un mix de tout ça avec carrément des clins d'oeil non dissimulé : Tatum en marcel à la rescousse de sa fille, qui manque de se faire écrasé sur l'ascenseur, qui se fait canardé par un hélico ami sur le toit, le javlin sur le char, etc.... j'me dis que si ce film était sorti dans les 90's il aurait pu marquer son époque.
Tatum s'en sors pas si mal malgré sa grosse tête de ricain bouffé par les protéines. Son duo avec le président Foxx est presque divertissant à défaut d'être réaliste. Comme je disais les échanges improbables genre :"Vous avez des armes dans ce bâtiment ?"
- On a des couteaux en cuisine."
C'est un gros blockbuster assumé. Tu poses ton cerveau et basta. C'est très con et primaire mais c'est bien fait, du moins jusqu'à l'excès de surenchère. Vers le dernier 1/4 du film ça va trop loin dans le nawak. V'là t'y que je meurs pas, que je survis malgré le shoot au bide, que ma gamine sauve la maison blanche comme Stanley Goodspeed dans Rock, le gros retournement de situation pour faire un dernier rebondissement, etc...  au bout d'un moment c'est trop et c'est dommage d'être parti si loin.
Mais c'est bien fait ! C'est complètement débilisant mais très bien mené.

d'ac avec toi pour WHD, on ne réfléchis pas, mais parfois ça fait du bien... un buddy movie avec le president des states, il fallait y penser...

Gravity :

Bah me suis fais ièch un truc de fou.
Déjà on m'a tartiné avec, film de l'année, ambiance de folie, immersion totale blablabla...

Alors certes l'image est joli, on bouffe des vue de la terre depuis les étoiles, c'est filmé de manière à tenter de nous immerger dedans (on tte colle de reflets de la terre, des étoiles partout pour bien te faire croire qu'on y est) mais ça prend pas.
Ensuite l'histoire en elle même tient sur le reste du post it du scenario du dernier Uwe Bol, et aurait pû être bien mené si on avait pas miss Speed comme concombre de mer des étoiles en premier rôle.

Elle joue aussi bien la comédie que Veronique Genest, sauf que là on n'a pas feu Mouss Diouf mais mister What else? en guise de compagnon de route bavard qui raconte sa life pour pas péter un plomb.

Bref, on assiste à la perdition de deux spationautes qui se retrouve seuls au milieu de rien après un accident de poubelle de l'espace. Donc on a deux protagonistes sans radio poru parler à Houston (pas Matt hein) et sans oxygène pour miss Speed.

On sent l'intention de nous mettre mal à l'aise comme dans Open Water, sauf que ça prend pas, il l'aurai appelé Open Space c'était pareil, et ils auraient pû le tourner dans un bureau que ça aurait sûrement rien changé.
On a le droit à un jeu en étapes pour que les héros se sauvent les miches et rentrent sur terre.
Alors bon moi je veux bien que faut rendre des trucs dramatiques, mais c'est tellement téléphoné que la surprise tombe à plat.

Je m'attendais à tellement plus oppressant, plsu flippant, un sentiment de claustro au milieu du vide infini que finalement j'ai eue du vide, mais que ça en fait : un vide cinématographique.

Je lui mets un 2/10 car l'image est jolie qd même.

J'viens de m'envoyer Zero Dark Thirty
Comme un gland j'ai mal zieuté et j'lisais durée du film 1h30, j'me suis dis cool, pas trop long et plus ça défilait et j'me disais 'tain y'a de ces longueurs pour 1h30 et bah en fait le film dure 1h de plus..... rhalala l'âge et la vu qui baisse si c'est pas le comble de la tristesse.
Bon alors passé ce sentiment de longueur dû qu'à ma stupidité, le film est tout de même très prenant. Maintenant que je sais que le film est un gros pâté de 2h30, l'intrigue est très bien menée et malgré le développement réaliste et linéaire (bah une rouquine derrière son bureau qui essaye de regrouper des informations c'est pas là qu'on foutra de la 3D). On est bien immergé et tous les acteurs sont irréprochables.
Le dénouement Call of Dutyesque est mortel. Après Démineurs, Bigelow nous sort un film qui bouffe au trip grâce à l'implication de Jessica Chastain très investi.
Je trouve rien à reprocher au film excepté Jessica Chastain elle même. Rien à voir avec son interprétation, elle est ultra convaincante mais c'est purement personnel, cette actrice est une bombe atomique et pour moi chaque apparition elle me faisait sortir du film. Sa beauté éblouit littéralement (même si ils font tout pour ne pas l'avantager) qu'on sait qu'on mate un film Hollywoodien malgré la véracité du récit. Z'auraient dû prendre une actrice moins belle parceque je trouve que ça joue en sa défaveur. J'vous dis hein c'est absolument personnel mais comment ne pas décrocher quand cette perfection de la nature apparait à l'écran :

All is Lost, encore un qui a compris comment marchait un film sur la perdition.
Après m'être remis de la bouse gravitationnelle d'Alfonso Cuarón, me suis maté ce pti film avec ce bon vieux Redfofrd.

Un superbe film, sans dialogues, juste un mec qui enchaine les galères, les merdes, les catastrophes seul au milieu de l'océan.
Le tout filmé impeccablement, mis en scène parfaitemtn afin de bien sentir son canapé prendre l'eau comme le voilier de Bob.

On se prend vite le scenar catastrophique dans la tronche et on sent que le gars va en chier, on se laisse dériver avec lui dans sa merde, car y apas d'autre mot, le mec est dans la grosse merdasse tout le long, et on se demande comment ça pourrait finir, si on aura un happy end à la scoobidoo, ou si on aura une fin à la Open Water, des bouts de viande entre les ratiches.

Bref, un film immersif, une réal aux oignons, un comédien qui se donne à fond et qui en prend plein la gueule (des bukakes d'écumes océaniques mesdames et messieurs), un film qu'il est bien donc.

Je lui met un 9/10, parce-que le mec qui a écrit les dialogues bah c'est une feignasse.

J'ai tenu 15 minutes. Très moche et ça sentait le truc tout cheap et pas drôle. Pour pas rester sur ce sentiment d'échec, j'me suis lancé à la place :

Par les mêmes personnes qui ont fait Raiponce, ça se ressent et ça se voit. J'étais prévenu ça chante énormément avec de la princesse, du prince charmant, une amourette et des animaux sympathiques. Du Disney vraiment à l'ancienne avec intrigue classique mais version animation moderne. C'est vraiment destiné pour les enfants voir même pour les petites filles. Manque de bol je suis ni un enfant et encore moins une fillette donc j'me concentre juste sur la beauté de l'anime et c'est très très beau. Malgré cet aspect monochrome et glacial y'a absolument rien à reprocher. Juste un peu tiqué sur la texture des vêtements qui semble "pas travaillée". Mine de rien l'histoire se laisse suivre même si y'a rien d'extraordinaire.
2 soeurs qui perdent leur parent, l'une extravertie et l'autre portant la lourde tâche de cacher le secret de ses pouvoirs. Un Prince charmant bien sous tout rapport et un anti héros bourru mais au bon fond affublé d'un renne cabot. Le royaume se verra plongé dans un hiver rude à cause de la maladresse de la cadette (Elsa) qui forcera sa soeur (Anna) à perdre le contrôle de son pouvoir glacial.
Elsa devra partir à la recherche d'Anna pour essayer de la ramener au palais sous peine de plonger le royaume sous une ère glacière.
Comme je l'ai dit, c'est assez enfantin mais très bien conté et le design est plutôt bien maîtrisé.

t'as encore ton neurone après ça ??

Alors enfin vu GSP l'adn d'un champion, docu sur et suivant gsp himself

Bon je ne serai pas impartial vu que je sur kiffe ce mec. Ce docu a eu pour effet de me faire encore plus apprécier le personnage.
Il est comme il parait, humble, gentil, déterminé tout en avouant qu'il en a un grain mais qu'il arrive à avoir une conversation normale avec les gens.
Le docu retrace en grosse partie la phase blessure et Diaz lui crachant à la figure. Si vous aimez le gars c'est du pur bonheur (et quel athlète c'est un truc de fou).
Je recommande fortement

Faut juste avoir le courage de supporter l'accent de Celine Dion  . D'façon ceux qui suivent l'UFC savent que le gars est un artiste de l'octogone. Rarement vu une telle maitrise d'un sujet dans le combat. En ce moment y'a quand même Jon Jones qui risque de briser pas mal de records. C'est choquant de voir des gars dominer un art avec autant de variable.

Ratatarse a écrit:

t'as encore ton neurone après ça ??

J'ai pas de préjugé. Dès qu'il y a un minimum de création je mate. Que ce soit avec un crayon derrière une feuille ou une palette derrière un écran. Tu sais dès le départ si l'univers te parle ou pas. Ca en général avec Disney t'es rarement trompé sur la marchandise. Si c'est cul-cul tu t'attardes juste sur la beauté du graphisme.

Comme pour ce film. On sait qu'on va regarder du gros nawak pendant 2h. Mais du gros nawak extrêmement maîtrisé. Passons les bimbos en string, des punchlines digne des années 80, des mecs ultra stéroïdés et des bolides pour faire frétiller les prépubères. C'est un film pour ado et des fois c'est nécessaire de mater ce genre de prod comme les Transformers, les Expendables ou les Marvel.
On garde la même formule, le scénar tient sur un post-it, on se marre tellement c'est abusé mais ça fracasse juste ton bon sens et ton écran et c'est tout ce qu'on demande.
Un gros méchant (Luke Evans) doit voler un appareil qui changera la face du monde militaire s'il l'a refourgue à des terroristes se voit pourchasser par Hobbs (Le Rock). Les gars utilisent la même méthode que Toretto et sa clique et Hobbs devra les sortir de leur retraite dorée. L'équipe se reforme et brûlera le bitume européen à base de course londonienne et parcours de char d'assaut sur un pont. C'est absolument improbable mais très fun (Diesel qui saute de sa tire, d'un pont à l'autre pour intercepter Rodriguez qui chute dans le vide....

Spoiler:

priceless). On zappera aussi un tarmac qui doit faire 1700km de longueur, un Dodom qui sort tranquilou de la carlingue en feu, des mecs de 110kg se mettre sur la gueule avec juste une lèvre coupée

Spoiler:

.... Wé ils ont un peu "étoffé" les scènes d'action, depuis le dernier y'a un peu de tape. Sympa de voir Gina Carano faire des clés de bras mais putain j'me demande si les réals savent ce que ça fait de se prendre un gnon. En général ta gueule gonfle direct et devient violette.

Celui là j'avais faillit le voir au cinoche et Dieu m'en a préservé..... c'est une sombre merde !
En 2022, les Etats Unis ont réglé le problème de violence et ainsi économique (  ) en laissant la nuit du 22 mars libre de toute poursuite judiciaire. Les citoyens ont de 19h à 7h pour tout se permettre. Donc t'as un tas de malades qui purgent le pays en s'en prenant aux SDF, à ton voisin ou même ton patron que tu peux pas piffrer, Le gouvernement cautionne..... bon sur la forme tu peux te dire que ça peut être intéressant, un truc de survie sans zombies ni vampires. Sauf que le film est tellement con. Tout est réuni pour que ça tape sur le système. Une famille complètement stupide et tête à claque (mention pour le gosse). Tout ce qui faut pas faire, bah ils le font, y'a rien de logique malgré la panique ambiante. Ils sont tellement cons qu'à la fin j'étais pour les tueurs.
Un SDF, pourchassé par une bande de nettoyeur, se réfugie chez Ethan Hawke cloitré dans sa superbe baraque. Les purgeurs menaceront la famille "Si vous nous livrez pas le parasite on vous défonce tous".
Grosso merdo v'là les comportements stupides des persos : Le gosse qui lève la sécurité pour laisser entrer le SDF, la fille qui se tire dans la piaule et devient bizarrement introuvable (en gros une famille qui se sépare dans tous les sens quoi), des tueurs qui s'en prennent à lui et à lui seul (alors que tu peux décimer qui tu veux) à ce pôv SDF, masqués (paski faut faire peur), sautillant comme les fillette façon mauvais films d'horreur des 80's. Quand on te file un flingue et que t'es assiégé, tu couvre les entrées..... ce qu'ils font mais bizarrement aucun coup de feu et les mecs rentrent tous sans souci. Rédemption et remords, dernier twist 'inattendu" (warf) et bien évidemment sauvé par l'élément perturbateur (rewarf)....
Y'a bien le passage où Hawke prend les choses en main mais ça dure 10mn et je préfère mater Death Sentance.

Alors là grosse patate ! Ce film est absolument merveilleux. J'ai rarement vu un anime aussi abouti graphiquement. Tant dans le character design (assez proche de Clone Wars) que l'univers. C'est d'une beauté rarement égalée. La forêt, les persos, etc...
La reine Tara est tuée par des Boggans (sorte d'orcs) qui transmettra l'avenir de son petit monde à une demoiselle qui n'avait rien demandé. Rapetissé à leur taille elle parcourra la forêt en compagnie de Ronin, garde royal chevaleresque. Nod jeune rebelle désinvolte au super brushing et 2 gastéropodes farfelus pour remettre un bourgeon au palais symbole de la renaissance de la forêt. Mais Mandrake seigneurs des Boggans ne l'entend pas de cette oreille.
L'histoire est très portée sur l'environnement, la verdure, l'écologie. Y'a un mélange entre le Seigneur des Anneaux et Avatar, wé c'est très ambitieux, mais techniquement ça atteint un sommet de l'animation. En général je m'attarde sur 2-3 détails qui me met sur le cul mais là c'est partout et tout le temps. C'est pas un chef d'oeuvre (le top restera à mes yeux Toy Story 3) mais on en est pas loin du tout.

por moi mad max 2 ,les conan et le dernier samourai et bientot space pirate

De mon côté, je me suis maté Ender's Game :


Bon, sur ce, j'vais essayer de vous faire une p'tite critique à la Skrut'...

Alors, franchement, une bonne, très bonne surprise que ce film. Et, pourtant, j'vous avoue que c'était mal barré parce que je trouvais le pitch de départ plutôt mauvais.
Jugez plutôt :

Spoiler:

En résumé, on est en présence d'un film de SF qui raconte l'histoire d'un mioche surdoué qui apprend à casser de l'alien, via un écran d'ordi en super 3D.
On sait tous combien il est casse-gueule d'introduire un gamin dans un récit de science-fiction et c'est donc pas vraiment rassuré que j'ai démarré le film...

Déjà, merci à Allociné pour ce synopsis pas très heureux qui nous raconte la moitié de l'histoire du film et nous gâche les rares surprises qu'il recèle (d'où les balises <spoiler>). Enfin...

Le film s'ouvre sur une citation : "Dès que je comprends suffisamment mon ennemi pour le vaincre, alors en ce moment même, je l'aime aussi". Mais, curieusement, cette citation n'est pas celle d'un écrivain connu ou d'un philosophe, mais du personnage principal lui-même, Andrew "Ender" Wiggin.
L'un des grands intérêt de ce film est d'ailleurs, sans aucun doute, l'interprétation du jeune Asa Butterfield, dans le rôle du jeune héros. Asa Butterfield, un nom à retenir et un acteur à suivre, si tant est qu'il ne prenne pas le melon et fasse de bons choix.
A aucun moment du film, je ne l'ai trouvé à côté de la plaque, tant dans les moments d'émotion que dans les "scènes d'action". Jamais trop pleurnichard ou trop "je-la-joue-comme-Terminator". On aurait pu hériter d'un gamin tête-à-claques, en proie au doute, dans le style de Toby Maguire dans Spider-Man, mais non.
Butterfield nous livre une prestation d'une justesse et d'une maturité hallucinante. Le jeune acteur est même impressionnant dans sa façon de tenir tête, sans sourciller, à des pointures comme Harrison Ford et Ben Kingsley.

Niveau réalisation, rien à dire. D'ailleurs, tant techniquement qu'au niveau de la direction d'acteurs, il n'y avait déjà rien à reprocher, à ce niveau, au précédent film de Gavin Hood. C'est juste que X-Men Origins: Wolverine souffrait, selon moi, d'un scénario bancal, de choix artistiques et d'un characters design à l'ouest.
Pas de cela pour Ender's Game. La réalisation est soignée, léchée. Quelle que soit la scène, on comprend ce qu'il se passe, y compris dans les scènes dans la salle d'entrainements en apesanteur.
Le scénario, qui se concentre sur la dernière année de formation d'Ender Wiggin (là où le roman nous racontait sa formation complète de 6 ans) est bien construit. Fluide et cohérent, il retranscrit correctement, du moins de ce que je peux en juger, ce que je connais de l'histoire du livre (bien que, pour être tout-à-fait honnête, je ne l'ai pas - encore - lu).

Bon, à ce stade, je ne suis pas sûr que ma critique ait quelque chose à voir avec celles de Skrut' et de sa finesse d'analyse. Tout ce que je peux faire, c'est vous conseiller ce film, si vous ne l'avez pas encore vu.

Ah, un dernier petit mot sur un élément qu'on oublie souvent, lorsqu'on parle d'un film : la musique.
Perso, je suis très sensible à la musique et j'avoue avoir été super agréablement surpris par celle composée par Steve Jablonsky pour le film. S'éloignant de son style habituel, le compositeur abandonne les rythmiques synthétiques pour nous livrer un score plus mélodique, voire symphonique, par moment purement épique. Un vrai kif pour les amateurs d'OST.
Seul hic : cette foutue chanson qu'on entend sur le générique de fin, interprétée par The Flaming Lips, et qui, selon moi, gâche le superbe thème créé par Jablonsky.
Fort heureusement, cette chanson est absente du score du film qui est sorti en CD.

Idem, j'ai vraiment bien aimé ce film, en espérant qu'ils adaptent également les suites ...

J'ai arrêté au bout de 45 mn, scénario trop américanisé et enfantin. Il paraît que la suite était plus intéressante mais hélas je ne lui aurai pas laissé sa chance. Malheureusement, rien dans ses 3 premiers quart d'heure ne m'a donné envie de voir la suite.
Peut être une prochaine fois lors d'une re-diffusion sur nt1 ou tmc   

Mince, 45 mn ! C'est ballot, mais à ce stade du film, il ne te restait qu'une heure à mater pour arriver à la fin.
Enfin, soit on entre dans l'histoire, soit on y entre pas.

Perso, j'ai arrêté Fight Club au bout de 30mn parce que le film ne m'a simplement pas embarqué...

Des fois, ce n'est même pas qu'une question de goûts, mais d'état d'esprit.

Je pense que la vf n'a pas non plus aidée.

Fab.H.Mace a écrit:

Bon, à ce stade, je ne suis pas sûr que ma critique ait quelque chose à voir avec celles de Skrut' et de sa finesse d'analyse.

Ohlà finesse d'analyse ? jamais. J'dis juste ce que je pense du film et de ce que j'en ai retiré en faisant semblant d'avoir du vocabulaire. Y'a absolument rien de fin.
J'ai maté 2-3 films de tape thailandais (dont celui de Tony Jaa) et j'ai même pas envie d'en parler.
J'me suis aéré la tête avec des films simples mais là on va attaquer Prisonners et The Place Beyond the Pines.

Sinon pour Fight Club, y'a énormément de paramètre qui entrent en jeu pour capter ce film. A mes yeux c'est un chef d'oeuvre. Pas forcément cinématographique mais p'têt narratif.
Pour moi il est destiné à une certaine génération très ciblée dont j'ai compris aujourd'hui faire pleinement parti. Les mecs qui se foutent dessus, c'est secondaire. Les paroles de Tyler et du narrateur sont presque philosophiques pour mon p'tit cerveau. Chaque phrase fait étrangement mouche chez moi. Elle peuvent être drôles, cyniques voir nihilistes mais elles ne laissent jamais indifférentes quand on s'y attarde.
-

Citation :

Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition.

et quand tu couples cette phrase à celle là

Citation :

"C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut".

Ca m'a changé pas mal de trucs. Ce film est bourré de slogans qui font cogités. C'est jamais joyeux ça c'est sûr et c'est aujourd'hui, la trentaine passée, que j'ai pleinement saisi la substance et le message de ce film.
Des répliques coup de poing le film en est truffé :

Citation :

- J’avais envie de loger une balle entre les deux yeux de tous les pandas qui n’était pas foutu de baiser pour sauver leur espèce.

Citation :

- On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies.

Citation :

- Je rejette tous les pré-supposés de la civilisation et spécialement l’importance des possessions matérielles" et "La pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien !"

, phrase très parlante quand on constate qu'on collectionne des toys qui nous font plaisir mais qui concrètement nous servent à rien. Plus

Citation :

"Les choses qu’on possède finissent par nous posséder."

sont tellement vraies.

Citation :

- "Sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe pour tout le monde à zéro."

La question que tu te poses à la sortie du film c'est "jusqu'à quelle point tu te reconnais dans ces propos ?". Ca critique la société de consommation et l'utilité de ce que tu fais au quotidien. Si demain tout s'effondrait, est ce qu'on serait tous foutu à cause du monde qu'on s'est bâtit ?
Après faut accepter ce côté très désespéré et pessimiste. J'ai dû le mater y'a 3 semaines et c'est clair qu'à chaque fois j'en ressors tout vénère.

tout pareil . . .
ma plus grande claque dans ma vie filmographique.
je l'ai vu une bonne trentaine de fois,mais c'est tjr aussi prenant aux tripes...

Faudrait peut-être que j'essaie de le re-mater, un de ces jours ?
Ma 1ère tentative doit bien dater de 12 ou 13 ans. J'aurais peut-être le recul suffisant pour capter ce qui m'avait échappé, à l'époque.
Comme quoi, prendre de l'âge peut parfois aider.  

NOTTINGHAM a écrit:

Je pense que la vf n'a pas non plus aidée.

Ah, c'est clair que, des fois, ça aide pas.
Perso, j'ai d'abord voulu le voir en vost, histoire de saisir toutes les nuances, dans le jeu des acteurs. Je voulais surtout entendre le gamin parler avec sa vraie voix qui est probablement plus mûre que celle du comédien de post-synchro.

Cela dit, j'avais quand même l'intention de me choper une copie du film en vf, mais j'hésite. J'voudrais pas que ça me gâche la bonne impression que j'ai eu du métrage.

Bon bé moi je me suis endormis devant Ender.....  

Je me suis fais surprendre par la lenteur du film...