Synopsis :Victor "Vic" Mackey, Inspecteur de Police à Farmington, quartier fictif malfamé de Los Angeles, est chef de la Brigade de choc, la « Strike Team » (inspirée d'une véritable brigade antigang du LAPD). Ses méthodes pour combattre le crime, peu conventionnelles (brutalité, corruption, meurtre) mais très efficaces, flirtent souvent avec celles utilisées par les criminels qu'il poursuit. Par son comportement à la limite de la légalité, il se retrouve fréquemment dans des situations difficiles à la fois vis-à-vis de ses supérieurs successifs (qui le soupçonnent – souvent – d'utiliser dans son unique intérêt les informations fournies par ses contacts dans la rue), des membres des gangs qu'il combat (ou qu'il aide parfois), des autres membres de la Brigade de Choc (qu'il entraîne fréquemment dans ses combines), de ses autres collègues (qui désapprouvent ses méthodes) et même de sa femme (qui entretient des relations de plus en plus conflictuelles avec lui).
Si Mackey est le personnage central avec la Brigade de Choc, la série se concentre également sur le quotidien des autres membres du « bercail », notamment de son Capitaine, David Aceveda, ambitieux politicien dont l'intégrité va être mise à l'épreuve à plusieurs reprises, ou de Julian Lowe, jeune policier honnête partagé entre son homosexualité mal assumée et sa foi dans les enseignements de la Bible.
Mon avis :
On vient de se goinfrer les 7 saisons durant ce mois de décembre, et je peux juste dire que c'est prenant.
On m'en avait palé comme d'une série super violente, trash, etc... Bref un peu survendue, mais au final, même si ce n'est pas si violent que ça, ça va à deux cent à l'heure.
Les personnages sont bien pensés, tous ayant les points faibles mis à l'épreuve au quotidien, et des caractères bien à eux.
On ne suit pas uniquement la Strike Team, mais tout le poste, les inspecteurs et les patrouilleurs, les indics, les dealers et autres malfrats.
La qualité des scenars en générale est bonne, malgré quelque dents de scies, on appréciera l'apparition de Glenn Close (magnifique, un peu comme dans Damages) ou encore Forest Whitaker (même si parfois son rôle frôle l'habération) complètement déjanté.
Les premières saisons se déroulent sur plusieurs mois, puis petits à petit le temps passé dans la saison se raccourci pour ne durer que quelques jours, une façon de montrer l'enchainement des évènements, les causes à effets, et la descente en enfer programmée par un égoïsme et une soif de possession et de pouvoir.
Une fin un peu surprenante, la dernière saison étant le fruit pourrie des saisons précédentes, non pas car elle est ratée (loin de là) mais du fait que tout revient dans la tronche des protagonistes, et que cette fois c'est la fin, donc on ne s'attend pas à tout (oui il y a comme toujours des choses prévisibles), mais on reste un peu sur le cul.
Pour finir, je ne survendrais pas cette série, c'est juste une bonne série qui mérite d'être regardée car ça vaut le coup.